Si l’orientation du bâtiment est un facteur déterminant l’ensoleillement d’une pièce, la forme et la position des fenêtres sont tout autant impactantes.
Lors d’un projet de construction résidentiel, il est primordial d’accorder de l’intérêt à l’apport lumineux : les bienfaits de la luminosité naturelle et de l’ensoleillement sur la vie quotidienne ne sont plus à prouver. On peut également souligner l’importance des sources de lumière naturelle pour réaliser des économies énergétiques, et indirectement des économies financières.
Solen, bureau d’études spécialisé en luminosité naturelle et ensoleillement, a mené différentes analyses pour constater que les formes de fenêtres et leur position ont effectivement un impact significatif sur la luminosité d’une pièce.
Commençons par un petit jeu : selon vous, quelle pièce est la plus lumineuse ?
Aujourd’hui, c’est un fait, les fenêtres verticales sont les formats les plus utilisées dans la construction de logements. Une affaire de tradition ? De goût ?
Quoi qu’il en soit, ce type de fenêtre n’est en aucun cas le plus propice à l’apport de luminosité dans un logement. Selon notre étude, les fenêtres horizontales remportent largement le duel sur les fenêtres verticales.
Prenez l’exemple ci-dessous : nous nous sommes limités à 2,8 m2 de vitrage pour une pièce de 20 m2. L’enjeu est de voir si la forme de la fenêtre a un impact sur la lumière.
Nous avons calculé l’autonomie lumineuse des pièces selon les trois formats de fenêtres et à partir du fichier météo de Paris.
De gauche à droite, nous obtenons les résultats suivants : 7h55, 7h25 et 5h45.
Pour une surface vitrée équivalente, nous remarquons une différence de plus de 2h d’autonomie lumineuse entre une fenêtre horizontale et l’autre verticale, ainsi qu’une différence notable de 30 minutes entre l’horizontale et la verticale/centrale typique.
La forme des fenêtres détermine donc l’autonomie lumineuse d’une pièce, mais il ne s’agit pas de l’unique facteur : l’emplacement de la fenêtre est aussi important dans l’apport lumineux d’une pièce. Logiquement, plus la surface vitrée est grande, plus l’apport solaire le sera. Mais il faut aussi considérer le risque de surchauffe ou de surexposition lors des saisons estivales.
Ainsi, pour optimiser efficacement les fenêtres, nos études ont prouvé que la fenêtre placée sur la partie haute de la paroi offrira une autonomie lumineuse intense et sur la durée à la pièce éclairée. Plus haut sera placée la fenêtre, plus loin se répandra la luminosité naturelle dans le fond de la pièce.
Autre élément structurel intéressant pour maximiser la luminosité : les velux.
Ces fenêtres de toit peuvent apporter jusqu’à 42 % de luminosité naturelle en plus dans une pièce et dans certains cas permettent des économies d’énergie importantes. Selon les exigences de la Réglementation Thermique 2012, les surfaces vitrées doivent représenter au moins 1/6 de la surface de plancher à éclairer, soit 17% pour une pièce agréable tout au long de l’année.
Si vous souhaitez recevoir plus de nos conseils d’expert quant aux formes et positions des fenêtres, contactez-nous ici.