Loggias, balcons : l’impact des masques proches sur la luminosité naturelle des logements

Si la forme et la position des fenêtres sont des critères importants à prendre en compte pour améliorer la luminosité naturelle des logements, les masques proches peuvent également largement l’impacter.

Les masques proches, tels que les loggias, ou les balcons permettent de profiter d’un espace extérieur en toute tranquillité, tout en étant chez soi. C’est un critère important pour bon nombre de personnes souhaitant acquérir un logement neuf.

De plus, après le prix et la localisation, la luminosité se situe en troisième position dans les critères de choix lorsque l’on projette d’acheter un logement. Il est donc important de comprendre l’impact des masques proches, tels que les balcons ou loggias sur la luminosité d’une pièce !

Voici 3 pièces similaires (voir schéma ci-dessous), l’une avec une loggia, l’autre avec un balcon situé à l’étage du dessus, ainsi que la même pièce sans masque.

Lorsqu’on fait le calcul, leur autonomie lumineuse est de respectivement 5h20, 6h15 et 10h05. La différence en autonomie lumineuse est donc de plus de 4h45 entre la pièce avec et sans loggia. Nous pouvons donc comprendre facilement l’impact des masques proches sur la luminosité.

Maintenant, est-ce que cela veut dire que ces structures sont mauvaises ? Absolument pas ! Tout dépend des besoins. Si votre priorité est d’illuminer naturellement un maximum votre pièce, dans ce cas optez pour différentes méthodes d’emplacement des fenêtres.

Si vous préférez conserver un maximum de fraîcheur dans les logements notamment parce qu’ils se trouvent dans une région chaude et ensoleillée, dans ce cas, balcons et loggias sont des atouts de taille !

Il existe cependant des méthodes qui permettent d’optimiser la position des surfaces vitrées afin de conserver les loggias et balcons, tout en gardant une bonne luminosité à l’intérieur du logement.

Prenons l’exemple, d’une pièce disposant d’un balcon et étant surmonté d’un logement possédant un balcon au même emplacement.

Dans le premier cas, la fenêtre donnant sur le balcon fait 2,5 m par 2,2 m pour une surface de pièce de 31 m2 , ce qui correspond à la règle des 1/6, donnée par la norme RT 2012. Nous retrouvons une autonomie lumineuse de 4h45. Ce qui est très faible.

Dans le deuxième cas, nous ajoutons ici une deuxième fenêtre identique juste à côté de la première, toujours dans un schéma de construction assez classique. Là, nous obtenons une autonomie lumineuse de 7h35. Nous doublons quasiment le potentiel lumineux de la pièce !

Ce n’est pas tout, cette fois prenons le 3ème cas. Plutôt que de fixer deux fenêtres côte à côte, nous ajoutons une fenêtre sur une autre paroi donnant toujours sur la pièce. Cette paroi n’est soumise à aucun balcon la surplombant. De cette façon, nous retrouvons une autonomie lumineuse de la pièce de 10h05 !

Qui plus est, nous pouvons l’observer sur le schéma au-dessous, la zone captant le plus de luminosité est bien celle de la fenêtre ne donnant pas sur un balcon, ni obstruée par un balcon à l’étage supérieur.

Ces résultats illustrent donc bien le concept de potentiel de lumière d’une paroi et l’absorption de la luminosité par les masques proches.

Les balcons et loggias restent malgré tout des atouts indispensables pour les logements, il serait dommage de s’en priver ! Néanmoins, il est utile d’apporter des préconisations visant à diminuer leur impact sur le confort visuel de la pièce.

Solen intervient dès la phase de faisabilité des projets immobiliers dans le but d’optimiser au plus tôt la luminosité naturelle des logements.

Lorsque le bâtiment est déjà construit, il existe des solutions pour déjouer l’impact des masques proches sur la luminosité des logements.

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Si vous souhaitez plus de conseils sur l’optimisation de la luminosité naturelle des logements :